Du 2 au 9 mars 2019
En mars, après l'hiver, nous sommes allés trouver le soleil aux Canaries. A Ténérife, nous avons été impressionnés par la diversité et la beauté des paysages, passant d'une ambiance minérale et lunaire sur les flancs du Teide à une végétation luxuriante dans le parc rural de l'Anaga. Un dépaysement total !
Aéroport de Nantes, 2 mars 2019 : nous sommes dans l’avion à 17h. 17h33 l’avion s’engage sur la piste pour faire demi-tour quelques minutes après. « Incident technique » nous dit le commandant de bord. Retour au garage pour vérifications.
30 mn plus tard, nous devons descendre de l'avion qui présente une avarie technique et ne peut pas voler. Un autre avion arrive de Vérone. Nous décollons finalement à 20h50, avec plus de 4h de retard.
Nous arrivons à l'aéroport Sud de Tenerife, Reina Sofia, à 00h00 heure locale. Nous récupérons la voiture à 1h30 du matin et arrivons 20 mn plus tard à l'hôtel à San Isidro. Nous rejoindrons demain soir la maison que nous avons louée pour la semaine à Los Realejos, de l'autre côté de l'île.
3 mars -Découverte de la côte est en rejoignant Los Realejos
Nous repartons vers 12h en direction de l'Est après avoir déjeuné à San Isidro.
Nous faisons une première halte sur la Playa de las Teresitas, la seule plage de sable blanc de l'île (sable importé du Sahara). C'est une très belle plage, au début de massif de l'Anaga et protégée du vent par les hautes pentes de l'Anaga.
Nous continuons vers l'Est et restons un moment dans le petit village d'Igueste.
Puis il est l'heure de gagner notre location. Malgré les indications de notre hôte, nous avons du mal à trouver et nous retrouvons parfois sur des toutes petites routes très pentues sur le flanc de la montagne. C'est flippant . JW garde son calme, ce qui n'est pas mon cas…..
La maison (la finca = ferme), située dans les hauteurs de Los Realejos, à Las Llanadas, est superbe ! 4 petites maisons canariennes typiques, protégées des regards par un mur d'enceinte de couleur jaune. À l'intérieur, pierres et charpente apparentes. Les extérieurs sont fleuris, la vue est belle : sur la mer en regardant vers le nord, sur la montagne en regardant vers l’ouest et le sud. Altitude 900m. Notre hôte nous accueille avec le sourire, malgré notre retard et nous fait visiter les lieux.
Nous nous sentons bien immédiatement dans cette petite maison. Une corbeille de fruits bien remplie (bananes et oranges de production locale, pommes, poires), une bouteille de vin d'Espagne nous attendent. Le frigo contient 2 bouteilles d'eau, une bouteille de lait et une bouteille de jus de fruits. Tout est bien décoré et mis en valeur. Il y fait bon.
Nous nous installons tranquillement. Nous descendons faire quelques courses (les supermarchés sont ouverts tard le soir). Nous dînons de salades et de fromages et dégustons un verre de vin blanc espagnol dans un resto typique en descendant la route TF-326.
Nous passons notre première nuit à Las Llanadas, Los Realejos, Tenerife.
4 mars - Balade dans le Massif de l'Anaga
Nous entrons en fin de matinée dans le massif de l'Anaga.
Mirador de la cruz de Carmen : il est 12h et les nuages masquent une partie de la vue. Nous profitons néanmoins du panorama sur la petite ville de La Laguna mais ne pouvons apercevoir le Teide, caché derrière la masse nuageuse.
Nous poursuivons vers El Bailadero par la route des crêtes qui nous offre au hasard de ses courbes des vues impressionnantes sur le massif.
Nous recherchons une randonnée conseillée par le guide Le Petit Futé. Nous trouvons le parking mais la randonnée n'est pas balisée comme prévu et un panneau nous indique qu'il est interdit d'emprunter ce sentier sans autorisation. Nous décidons de renoncer et continuons la route vers Chamorga. Je suis très déçue car j'attendais beaucoup de cette randonnée qui devait nous offrir un panorama magnifique sur le massif.
Nous arrivons à Chamorga et entamons une petite rando vers Las Casas de Tafada. C'est une petite balade de 1h30 qui nous permet d'apprécier le panorama étonnant de cette partie de l'Anaga, entre terres arides et végétation luxuriante. Nous terminons sur un sommet sur lequel trône tout seul un petit dragonnier (du moins nous pensons qu'il s'agit de cet arbre). Les nuages lèchent le sommet et nous redescendons.
Nous passons la soirée dans un restaurant de La Orotava (Tito's Bodeguita). La viande grillée (bœuf et agneau) est accompagnée de pommes de terre et oignons. Tout est délicieux !
Nous décidons de retourner demain sur le massif, de bonne heure cette fois, pour bénéficier de l'ensoleillement et de la luminosité matinal-e.
5 mars - Massif de l'Anaga - La Laguna
Nous partons tôt le matin. C'est une bonne idée, la luminosité est parfaite !
La vue au Mirador de la cruz de Carmen est splendide : le Teide nous apparaît enfin dans toute sa splendeur : majestueux, imposant !
Le guide du point d'information touristique nous dit qu'effectivement la randonnée que nous voulions faire la veille est réglementée et qu'il nous faut une autorisation. Il nous conseille d'autres randonnées présentant, selon lui, le même intérêt.
Nous faisons d'abord une halte du Mirador du Pico del Inglés qui nous offre une vue sur Santa Cruz et sur l'Anaga. Puis nous suivons une nouvelle fois la route vers El Bailadero. Nous trouvons (non sans mal) le départ du sentier de randonnée PR-TF 8.1 qui conduit vers Taganana et nous enfonçons dans la forêt de lauriers. Le début est très joli : nous sommes sur un petit sentier, au milieu des lauriers. La terre est rouge et humide. Glissante. Mais très vite nous descendons et nous enfonçons dans la forêt. Sans aucune vue sur la vallée. C'est décevant et monotone. Nous continuons encore un peu. Nous hésitons à descendre tout en bas vers Taganana mais n'avons pas emporté assez d'eau ni ne nourriture. Nous ne savons pas non plus combien de temps il reste à marcher. Nous décidons de remonter. Nous avons descendu pendant 1h et il nous faut seulement 45 mn pour remonter.
Nous descendons finalement en voiture à Taganana, très joli village accroché à la montagne. Nous nous garons devant la plage et poursuivons à pied vers la plage de Benijo. C'est une plage de galets noirs. La mer est dangereuse. Il y a de gros rouleaux et des récifs partout et personne ne se baigne. Nous nous éloignons un peu et trouvons un petit endroit isolé, avec du sable où nous pouvons étendre nos serviettes. Il fait chaud, il n'y a pas de vent. L'endroit n'est ni très joli ni très confortable mais nous sommes bien au soleil. Nous pique-niquons sur la plage. Nous restons à lire un moment et prenons le chemin du retour.
Nous faisons une halte à La Laguna. Nous admirons ses maisons anciennes et typiques. Il y a une réelle harmonie dans l'architecture des bâtiments. Les vitrines et les enseignes sont très discrètes et une plaque indique sur la devanture des commerce s'il s'agit d'un hôtel, d'un restaurant, d'un bar/cafétéria…
Il y a très peu de monde dans les rues et la plupart des magasins, bars, restaurants sont fermés. Nous pensons que c'est parce que c'est le carnaval sur l'île.
Nous faisons quelques courses et dînons de pâtes au fromage à la "finca".
6 mars - Balade à l'Ouest - Icod de Los Vinos, Garachico, Punta del Teno
Nous partons ce matin pour une petite virée dans l'Ouest de l'île. A commencer par Icod de los Vinos, petite ville connue pour ses vins et son dragonnier millénaire. Le village est charmant. Nous faisons une pause au soleil d'une terrasse et sirotons un verre de vin local. Le légendaire dragonnier millénaire trône tout près, réellement impressionnant ! (sur la photo ci-dessous, la silhouette d'un homme (près du mur blanc) aide à se rendre compte de la taille de cet arbre).
Nous poursuivons notre route jusqu'à Garachico, qui fut le principal port de Ténérife jusqu'à l'éruption de la Montana Negra qui détruisit une grande partie de la ville en 1706. Là encore, des maisons colorées et superbement peintes. Un très joli clochet blanc, une végétation luxuriante qui mèle ses coloris verts aux couleurs vives des maisons.
Il ne fait pas assez chaud pour que nous puissions profiter des piscines naturelles.
Nous continuons la route jusqu'au vieux massif basaltique du Teno, à l'extrémité nord-ouest de l'île. La route court le long de la falaise. Les fréquentes chutes de pierres la rendent périlleuse ("à vos risques et périls" disent les pancartes) et elle n'est ouverte au public que certains jours par semaine. Nous arrivons par chance un jour "autorisé" pour les véhicules particuliers et poursuivons jusqu'à la fin de la route. Nous voilà à La Punta del Teno avec la sensation d'arriver dans un autre monde. Paysage désertique, presque décor de far-west avec des cactus à perte de vue. Le phare, rouge et blanc, se dresse, planté sur sa presqu'île de lave noire. A l'ouest, les célèbres falaises de Los Gigantes. Une petite crique, bordée d'une plage de galets et de sable noir, nous appelle. Nous profitons d'un bain de mer au pied des falaises.
Nous terminons la journée par une petite halte dans La Orotava. Mais la pluie nous y retrouve et nous rentrons bien vite nous mettre au chaud à la finca.
7 mars - Teide - jour 1
Aujourd'hui, c'est le grand jour. Ascension du Teide prévue sur 2 jours avec nuit au refuge et lever du soleil sur le sommet.
Nous avions prévu de monter en téléphérique jusqu'au pied du sommet, de dormir au refuge puis de terminer l'ascension au lever du soleil avant de redescendre le lendemain matin. Mais le vent trop fort a obligé les autorités à fermer le téléphérique (c'est fréquent). Nous avons hésité entre renoncer, la mort dans l'âme, ou tenter l'ascension à pied, réputée difficile. Nous avons choisi l'ascension par la Montaña Blanca, chemin le plus court et le plus emprunté, et de redescendre ensuite, comme prévu, par le Pico Viejo.
La nuit au refuge, elle, est réservée depuis plusieurs semaines.
Nous partons vers 8h45 de notre maison. Le ciel est clair, une fois passées les brûmes matinales. Nous nous arrêtons un moment admirer le Teide qui se dresse, majestueux, devant nous. Demain matin, nous serons à son sommet.
Nous arrivons dans le parc national Del Teide, dans la caldeira de las Cañadas, vers 10h et profitons de la vue de ce paysage grandiose, minéral. La caldeira est gigantesque, elle figure parmi les plus grandes de la planète : 45km de circonférence, à 2000m d'altitude.
Nous faisons une halte à l'office de tourisme pour demander des indications sur la rando que nous nous apprêtons à faire. La personne de l'accueil nous déconseille l'ascension jusqu'au sommet du Teide, étant donné la force des vents.
Nous sommes bien équipés et super motivés, ça ne nous inquiète pas. Mais nous serons prudents !
Nous déposons la voiture au parking où nous arriverons le lendemain et partons à la recherche de touristes sympas pour nous emmener en stop à notre point de départ, à environ 20mn. Il nous faut à peine 10mn pour tomber sur des touristes russes qui acceptent. S'ensuit 20mn d'échanges dans un anglais timide de notre part, mais parfaitement maitrisé pour notre "taxi".
Nous sommes bien équipés pour ces 2 jours : il fait très froid tout là-haut (annoncé -3°C avec vent fort), il n'y a pas d'eau potable au refuge. Nous avons donc les gros manteaux d'hiver, des collants, plusieurs épaisseurs de vêtements sur le corps, bonnet, gants.... de la nourriture pour 2 jours et plusieurs litres d'eau.
Nous partons donc du parking de la Montaña Blanca, 2350m, à 11h30, les sacs bien chargés sur le dos. Il fait environ 20°C et le vent est déjà fort et frais. Nous nous enfonçons dans ce paysage minéral si différent de ce que nous avons pu voir jusque là.
L'ascension s'avère plus facile qu'annoncé. Nous ne sommes pas particulièrement sportifs mais avons l'habitude des rando en montagne et nous savons ménager nos forces. Nous savons que c'est à partir de 3000m que nous allons commencer à souffrir.
La vue, à 360°, est époustouflante. Nous évoluons dans un décor de plaines arrides et de volcans. Nous nous arrêtons très souvent l'admirer et prendre des photos. De loin en loin, les huevos del Teide (bombes volcaniques, parfois incroyablement grosses, projetées lors d'une éruption) ajoutent des touches sombres dans le paysage teinté d'ocre que nous traversons.
Nous nous arrêtons pour pique-niquer à 12h55. On repart à 13h15. Il reste ne reste "que" 2,5 km mais la vraie montée commence là : si jusque là, elle était plutôt douce, là ça se corse vraiment. De plus, nous arrivons aux fatidiques "3000" et l'oxygène se raréfie. Nous avons l'impression de peser une tonne et chaque pas nous demande un effort impressionnant. Nous avonçons à vitesse d'escargot rhumatisant. Nous nous encourageons l'un l'autre quand ça devient trop difficile.
Nous arrivons pourtant au refuge Altavista, 3260m, à 14h40, soit après seulement 3h10 de montée, pauses comprises !! Nous avons marché 8km pour un dénivelé positif de 900m. Pour des non sportifs, on s'en est bien sortis !
Il fait seulement 7°C à l’abri du vent. Et celui-ci, hors abri, est vraiment puissant. Nous avons sorti les manteaux et les gants.
La vue du refuge est magnifique. Les chambres n'ouvrent que dans quelques heures. Comme nous ne voyons plus le sommet, nous décidons de continuer un peu l'ascension, malgré notre fatigue. Mais après 45mn de montée vraiment très éprouvante, nous renonçons et décidons de redescendre au refuge. Nous avons grillé toute notre énergie pour aujourd'hui. Nous attendrons le lendemain.
Nous nous réchauffons dans la grande salle du refuge, dégustant un thé et un chocolat (il y a un distributeur de boissons) en attendant l'ouverture des chambres. Nous nous installons en fin de journée sur nos lits superposés, avec chacun un jeu de draps jetables qui nous a été distribué. Il fait bon dans le refuge, nous sommes 12 dans la chambre.
Puis nous dînons de pâtes réhydratées à l'eau bouillante, refaisons notre réserve d'eau (bouteilles du distributeurs, hors de prix, mais nécessaires) et allons nous coucher. La nuit est courte et peu reposante : les lits sont inconfortables, notre peau colle au plastique de l'alèse, les draps ne tiennent pas.... Mais ces heures-là nous permettent de nous habituer à l'altitude, et, nous le verrons par la suite, nous permettront de moins souffrir le lendemain.
Et nous avons hâte d'être au lendemain..... !
8 mars - Teide jour 2
Après cette courte nuit, nous nous levons à 5h15 et prenons un petit déjeuner copieux. Nous partons à 6h05. Un panneau nous annonce une température extérieure de -2,9°C et un vent de 83 km/h. Et ça sous abri et à encore 500m du sommet.... ça promet !
Nous nous sommes habillés pour résister à ces conditions extrêmes : collants sous le pantalon, plusieurs épaisseurs sur les bras, manteau d'hiver, gants, bonnet et capuche. Et lampe frontale car, malgré le magnifique ciel étoilé, il fait encore noir.
Nous commençons l'ascension vers le sommet. Il fait effectivement très froid et le vent très fort (qui nous bouscule et manque de nous faire tomber plusieurs fois, dès que nous sortons de derrière les rochers) ralenti notre marche. Nous nous arrêtons très souvent reprendre notre souffle et admirer le lever du soleil. J'ai rangé l'appareil photo dans le sac à dos, trop de vent, trop risqué. Je prends les photos avec mon iPhone que je sors régulièrement (il faut enlever les gants, gla gla gla).
Nous arrivons à la Rambleta, belvédère de la Fortaleza à 7h10. Nous commençons alors l'ascension du sommet. Dernière belle grimpette, lente et éprouvante. Le jour est levé. Il fait toujours très froid et le vent est de plus en plus fort, à mesure qu'on approche du sommet. Nous longeons le cratère où des fumerolles s'échappent ici et là de la roche. Des odeurs de souffre nous chatouillent les narines. Nous atteignons le sommet à 7h45. Ou plutôt, nous nous arrêtons à quelques mètres car nous ne sommes plus du tout protégés du vent et ça devient trop risqué de continuer. Pas de regret néanmoins. La vue est époustouflante, c'est magique !! et nous sommes tellement heureux d'être arrivés jusque là !
Nous entamons la descente à 8h15. Direction, le Pico Viejo que nous atteignons à 10h15 après 1h de descente dans un sentier de lave noire et tranchante et qui nous a paru interminable. A chaque pas nous avions peu de perdre l'équilibre et de nous blesser. Nous sommes heureux de retrouver le sable jaune des abords du Pico Viejo. La température remonte un peu et nous sommes abrités du vent. Nous nous arrêtons derrière un rocher le temps d'enlever nos collants et une épaisseur sur nos bras.
Le sentier est très bien balisé. Des petites pancartes jalonnent le parcours et indiquent à quel endroit nous nous trouvons. Au moins si nous nous blessons, nous saurons donner les indications nécessaires aux secours !
Le Pico Viejo est un cratère impressionnant par sa taille et sa beauté, qui culmine à 3134m. Les teintes qui vont du jaunes au noir en passant par toutes les variantes d'ocres et de brun, et quelques touches de rouges et de violet.... c'est magnifique ! Son fond est très large, ses parois sont abruptes. Nous avons de la peine à nous approcher du bord tellement le vent est fort (à cet endroit, nous ne sommes plus protégés par la montagne), il faut presque se coucher pour avancer et se tenir pour ne pas être emportés.
Nous redescendons encore et nous arrêtons pique-niquer un peu plus bas. Nous commençons à apercevoir un peu de végétation. Nous profitons d'une belle vue sur la caldeira et le reste du parcours.
Malgré le balisage du sentier, nous ratons un embranchement et prenons un mauvais chemin (et à voir les traces de pas, nous ne sommes pas les seuls). Nous prenons cette jolie descente raide qui semble nous tendre les bras.... malheur ! C'est seulement arrivés en bas que nous nous apercevons de notre erreur. Il faut alors remonter ! Un moment de découragement car il nous reste encore plusieurs heures avant de rejoindre la voiture et nous n'avons déjà plus beaucoup d'eau. Il va falloir se rationner..... Cette erreur de parcours nous fait perdre presque 1h.
Nous continuons notre chemin à travers ce paysage lunaire parsemé de végétation. Nous faisons de nombreuses haltes pour admirer le paysage, les cratères.... Nous traversons à nouveau une coulée de lave récente.... là c'est sûr, c'est tellement laborieux et fatiguant qu'on détestera la lave jusqu'à la fin de nos jours !
Nous arrivons au parking à 15h11..... nous sommes partis à 6h05 ce matin, nous avons marché 9h et 19km pour un dénivelé positif de 500m et négatif de 1500m ! (il faut préciser que les semelles des chaussures de rando de JW ont crié grâce en cours de route et que les 2 dernières heures ont été compliquées pour lui)
Nous sommes heureux et fiers d'avoir réalisé ce qui, pour nous, s'apparente à un exploit sportif ! Nous en avons pris plein les yeux. Ca restera assurément un de nos plus beaux souvenirs.
9 mars - Dernières découvertes avant le retour
Les
Voilà arrivé le dernier jour de notre visite de Tenerife.
Après les 2 jours de rando, nous prenons le temps ce matin. Après avoir rassemblé nos affaires, nous prenons la route à 10h30. Nous allons nous diriger vers l'aéroport en passant par la côte sud-ouest que nous n'avons pas encore vue. Nous savons par les guides et les articles que nous avons lus que, parce qu'elle est protégée des vents, c'est la côte touristique.
Nous faisons une première halte à Santiago del Teide puis nous descendons jusqu'à Alcàla. Le paysage est arride, Les complexes hotelier se bagarrent les m² de terrain aux cultures de bananiers. Le tout est bétonné, moche, sale, les morceaux de bâches plastiques usagées volent partout (utilisées nous supposons pour protéger les bananiers).... bref, après ce que nous avons vu ces derniers jours, nous ne nous attarderons pas ici, c'est certain.
La ville d'Alàla est effectivement très touristique mais jolie néanmoins. Nous restons un moment pour déjeuner des pires sandwichs qu'il nous a été donné de goûter.....Nous nous baladons un peu sur le front de mer jusqu'à une mignonne petite plage de sable noir.
Nous nous éloignons de la côte et grimpons à nouveau sur la montagne jusqu'au magnifique petit village de Vilaflor (e plus haut perché des Canaries : 1400m). Nous adorons ! Nous y restons une bonne partie de l'après-midi.
Nous déjeunons sur une grande place très calme, de plats et desserts achetés dans un resto authentique : Fuente Hermano Pedro. C'est délicieux, le cadre est superbe. Nous recommandons à tous les visiteurs de Tenerife de s'y arrêter un moment ! Nous profitons ainsi, au soleil, de nos derniers instants sur cette belle île que nous avons adorée.
Pensant nous baigner une dernière fois, nous terminons à El Medina, sur la playa de la Tejita, au pied de l'aéroport. Mais le vent très fort à cet endroit et les rouleaux menaçants nous font renoncer à cette envie. Nous restons un peu sur la plage, cachés derrière de petits abris de pierres, essayant de profiter encore un peu de la caresse du soleil. Mais le vent est trop fort et le sable vole, c'est désagréable.
Les avions décollent et atterrissent sans arrêt. Le départ est proche.
Nous décollons en fin de soirée et disons au-revoir à cette île qui nous laisse un inoubliable souvenir !
Quelques infos pratiques :
Vol
Nous avons voyagé avec la compagnie low cost Volotea. L'avion a eu plus de 4h de retard au départ (problème technique qui a nécessité l'envoi d'un autre avion). L'attente à l'aéroport n'a pas été très confortable (compagnie low cost oblige, tout est à l'économie) mais nous avons eu un plateau repas (sandwich et petite bouteille d'eau, franchement pas terrible). Dans l'avion non plus ce n'était pas confortable car les sièges sont durs et ils ne sont pas inclinables. Tout s'est déroulé normalement au retour.
Parking voiture
Nous avons laissé la voiture près de l'aéroport de Nantes pour la semaine, chez Izipark. Comme le parking est situé à quelques km de l'aéroport, le personnel se charge de nous déposer devant le terminal et au retour, juste un appel, quelle que soit l'heure, et ils reviennent nous chercher dans les minutes qui suivent. Très pratique, pour un coût bien moins élevé que les parkings de l'aéroport et surtout, quasiment pas de trajet à pied avec tous les bagages.
Location voiture
Nous avos choisi l'agence Autoreisen car c'est une agence locale et qu'elle est très bien notée sur internet. Comme c'est celle qui est la plus choisie par les touristes, il y a eu pas mal d'attente à l'arrivée. Un accueil en français très correct, peu de formalités, caution de seulement 300€. Mais pas d'état des lieux ni à l'arrivée, ni au départ. Nous n'avions pas pris d'assurance supplémentaire et seulement un conducteur. C'était un peu risqué.... Nous avons eu besoin de changer de véhicule au début de notre séjour car un voyant s'allumait sur le tableau de bord du 1er véhicule et tout s'est bien déroulé.
Logement
Nous avons trouvé notre logement sur le site Abritel HomeAway. Large choix, facilités de location, communication parfaite avec notre hôte.
Randonnée sur le volcan
- nuit au refuge Altavista : prévoyez de réserver plusieurs semaines à l'avance votre nuit au refuge. Les places sont rares (une cinquantaine) et prisées, surtout en haute saison. Transaction très facile sur le site internet www.volcanoteide.com.
- nourriture et eau : au refuge, l'eau n'est pas potable et il n'y a pas à manger. Il y a bien un distributeur mais tout est très cher. Ca va pour un thé ou un café et pour 2-3 bouteilles d'eau mais pas au-delà. Il faut donc prévoir de quoi tenir les 2 jours, même si c'est lourd. Et il fait soif sur le volcan ! Pour les repas, nous avions préparé des sandwichs et des fruits secs pour la journée et des plats deshydratés et des fruits pour le soir au refuge.
- vêtements : se rappeler qu'il fait chaud dans la caldeira et froid sur le sommet. Nous sommes partis avec environ 20° pour arriver à 7°C le soir au refuge avec un vent fort. Le lendemain matin, le thermomètre annonçait -3°C à l'abri du vent au refuge, soit au moins -6°C au sommet. Nous avions emporté, en plus de bonnes chaussures de marche, des grands sacs à dos, des pantalons de randos (légers mais coupe-vent), des collants épais, des manteaux d'hiver, bonnet ou bandeau pour les oreilles, gants épais, et nous avions, en plus des manteaux, 3 épaisseurs sur les bras et 4 sur le corps. Nous nous couvrions au fur et à mesure de la montée et nous découvrions au fur et à mesure de la descente. Nous n'avons jamais eu froid mais n'avons à aucun moment regrêté d'avoir emporté tout ça car ça nous a bien servi ! Ne pas oublier non plus la lampe frontale. Essentielle si la montée se fait de nuit.
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Que c’est beau et romantique <3 Bravo pour ton blog Céline. J'essayerais de suivre de temps en temps, Patou a l'air à fond elle me le rappellera 🙂 Gros bisous du Puy en Velay et bon voyage à venir au Danemark ! Pour mon amoureux et moi le prochain voyage est en Octobre au Royaume-Uni tout en train. Au plaisir
Merci Marion ! 🙂 Et bon voyage à vous aussi « over sea » !